Effet mes rateliers
Brest, Paris Istanbul (1/54) Coll. DB
Enfin, on entre dans le dernier mois. Apprenons-ici que ces jours de mai seront exigeants. Habituellement on s'installe, on commente, on apprécie, on applaudit. Ici, il faut de surcroit à son tour dire la poésie.
Toutes les bulles dans la Jenlain Ambrée(*) applaudissent au dernier poème (il suffit de l'approcher de ton oreille).
Je vous demande:
- Qui dira un poème ou chantera, ou en faisant bzz de la bouche fera l'abeille, qui scandera, qui dansera?
Vendredi soir à la Bergerie?
Samedi matin au marché de Guéret?
Samedi après-midi, à Savennes?
Samedi soir au cinéma?
Dimanche matin, en marchant?
Dimanche après-midi avant l'aède?
- Pas moi, pas moi, pas moi, pas moi(**)
- Ben tant pis, c'est dommage. Tiens, pour l'atelier, voici du Veli, Orhan Veli:
İstanbul’u dinliyorum, gözlerim kapalı
Allez vous-même le retrouver, c'est mon poème préféré.
J'écoute Istanbul, les yeux fermés
(*) boisson officielle du Festival, avec modédération, celui qui pilote le tandem ne boit pas.
(**) Sérieux, le Pliant ne fonctionne qu'avec tes mots. Si pas de scène ouverte, pas de scène. Mince, alors.