Regret en forme de ride

Les mains, la peau, les yeux, le corps m’informent
fini l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte, la vieillesse, la sénescence, la viocardise, le 5^e âge, sans les pieds, sans les dents, sans la raison on est au bout plus loin les orteils dans le vide la bouteille à l’encre de la mort définitive pendant la sieste

 Vieux gars souviens-toi le maître t’a tiré l’oreille tu as dit tout bas salcon

La mékresse t’a chouré ta carabine miniature qui tirait des boulettes de papier elle l’a planquée dans son bureau la mékresse est morte maintenant la carabine est peut-être toujours là avec les lance-pierres, les autos, les calots, les billes tu as pensé dans ta tête  derrière tes lunettes konass
Salcon konar ton père qui t’imprimait vatlavé des calottes et des gnons tu as pris une pierre dans la main et tu as visé mais tu n’as pas lancé
Fini l’enfance, l’adolescence, sans les dents vient la définitive

Sénile est de dire tout haut ce que je pestais tous bas et que je regrette à présent d’avoir gardé pour moi même les pierres s’envolent vers la liberté et les mots portent des hommes debout dès l’enfance

Oldtimer mars 2015

Comments

[Charlotte Opom]

Un écriture qui vaut son pesant de vécu.

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C'est l'histoire d'une mékresse

Qui bossait jusqu'à point d'heure

Sur le coup de bien vingt heures

Un coup de sonnette rageur

Une mère folle de détresse

Venait défendre son bambin

La mékresse jusqu'à mi juin

Chouravait tout fling au matin

Mère tigresse mékresse hard core

L'histoire finit dans les poubelles

La mère rebroussa ses gamelles

Le bambin changea de ritournelle

La mékresse en cachette accumulait des trésors